Lou


Lou est une jolie brunette de 24 ans au visage d’éternelle adolescente, un sourire d’ange qui fait oublier un attristant 80B et un insuffisant mètre soixante… Quand nous allons déjeuner au "Carpe Diem", notre cantine du moment, je rase les murs vérifiant à chaque pas, qu’un flic des mœurs ne m'ait été personnellement attaché, guettant le moindre geste ambiguë qui lui donnerait un prétexte pour me plaquer contre le mur et me passer les menottes !!
Sa beauté typiquement latine me remet inexorablement en mémoire mes années fac. Plus précisément, les moments que je passais l’été dans le jardin du Luxembourg à l’ombre des palmiers, attendant mon prochain cours de littérature. Assis dans un de ces immuables et inconfortables fauteuils de métal olivâtre typique du "Luco", je restais des heures le cul endolori par l’inconfort de ma position, à observer les multiples clones de Sophie Marceau qui pullulaient à la Sorbonne, et que je rêvais de déflorer !!!
Avec son adorable minois et son air de ne pas y toucher, Lou, sans s’en douter ravive mon fantasme d’étudiant, réservé et boutonneux : la femme-enfant. Une "chimère" que j’ai pourtant réussi à "personnifier" en me mariant avec Sofia. Avec le recul et quelques années de mariage, je crois que si c’était à refaire, je préfèrerais m’extirper un œil de son orbite à l’aide d’un tison brûlant plutôt que de "toucher" du doigt ce mythe.
Ouais, j’aurais dû convoler en juste noce avec une "pure garce".Ange, Démon... Représentation "idyllico-fantasmaco-personnelle" de la gente féminine ? Est-ce mon coté "machoquis’ignore", qui fait que je classe les femmes en deux catégories (réductrices ?) : la virginale ennuyeuse prude, adepte des allumages de bougies parfumées et des roucoulades au clair de lune ; de l’autre coté la bandante salope, acide dans ces propos, emmerdeuse, tranchante dans ses propos, dure et directe dans l’expression de ses sentiments ? Mouais… débat séculaire et sans fin auquel je ne souhaite pas (pour le moment), apporter ma pierre !
Pour en revenir à notre stagiaire, elle est "mon" rayon de soleil. Sa licencieuse candeur, son obscène et sexuelle gentillesse exalte mes "putains de journées de travail", me fait oublier le stress du quotidien, la crise financière et ses implications sur l'économie réelle.

…A la maison où le mot "baise" a tout du concept publicitaire, Sofia dont la jalousie augmente proportionnellement à sa libido qui s'étiole au fur et à mesure que notre fille grandit, hésite à me passer les couilles au presse-purée.

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